With the whole Patrick Roy scandal still fresh in everyone’s mind, a new debate has been sparked by The Gazette’s Red Fisher: Should the Canadiens retire his No. 33 jersey, as they’re expected to do next year?
Roy abdicated his rights to that honour with his capitulation to irrationalism on Dec. 2, 1995, when a stunned Forum crowd saw him allow nine goals on 26 shots in an 11-1 meltdown to the Detroit Red Wings. It was only then that he was taken out of the game by coach Mario Tremblay.
That move sparked lots of reaction in the newspaper punditosphere, as columnists left and right start debating the same topic.
I was going to put together a roundup of their positions, but I quickly realized that almost all of them are in favour of retiring the jersey. (Though some, like Réjean Tremblay — who went on vacation during all this but isn’t standing behind Roy — haven’t yet weighed in)
It’s not that they’re giving knee-jerk reactions to this. Most of them give solid, reasonable arguments, showing they seriously considered their positions first.
The arguments against retiring the jersey (by Fisher and others) are as follows:
- Roy is a hothead off the ice, getting into disgusting brawls, and is not fit to share an honour with Jean Béliveau and other such legends
- Roy turned his back on the Canadiens in 1995, showing he puts himself above the team
- Roy is already in the Hockey Hall of Fame, which honours excellence in hockey, but retiring a jersey is an honour above that, that shouldn’t be given out to someone just because he was a good goaltender
The arguments for:
- Roy is being honoured for his contributions on the ice, not in a bar or as a minor-league coach
- We don’t revoke such honours just because someone got into a couple of drunken fights (and really, was Maurice Richard the epitome of gentlemanliness off the ice?)
- It’s not like Roy killed anyone here
- That whole abandoning-the-Habs thing was all Mario Tremblay’s fault
- It’s already a foregone conclusion — he’s just too big to not have his jersey retired
It’s a tough decision that the Canadiens management will have to make this summer (hopefully while chugging champagne out of the Stanley Cup). But other columnists have already said they think it should happen.
Here’s what they have to say:
Cependant, je pense que le Canadien peut encore retirer le chandail 33 de Casseau sans insulter ni les anciens ni les partisans de l’équipe. Patrick Roy a été le meilleur gardien de but de l’histoire. Il a gagné la Coupe Stanley deux fois à Montréal.
Il n’a pas été parfait. Mais va-t-on me faire accroire que Doug Harvey était parfait ? Et Serge Savard ? Et Guy Lafleur ?
Oui, Roy a manqué de jugement, mais il se donne corps et âme à ses Remparts. S’il passait ses hivers en Floride en jouant au golf et en comptant ses millions, il serait un meilleur citoyen ?
Oui, Patrick Roy a fait plusieurs conneries, ces dernières années. Oui, c’est un type arrogant et désagréable. Mais il n’a tué ni violé personne. Le retrait d’un chandail de joueur de hockey est relié à ses exploits sur la glace. Il n’y a pas de points bonis pour le travail auprès des démunis, des malades et des exploités quand on décide de lui conférer cet honneur. Inversement, on ne devrait pas prendre en compte le fait que le gars est déplaisant dans ses relations avec les autres avant d’accrocher le maillot sur un cintre qui sera accroché au plafond de l’aréna.
Pierre Durocher (Journal de Montréal):
Ça ne change rien. On retire un chandail pour ses exploits sur la patinoire et non son comportement en dehors. Patrick est le meilleur gardien de tous les temps avec Martin Brodeur.
Certains partisans ne se gênent pas pour prétendre qu’ils vont huer Roy lorsque son numéro 33 sera hissé dans les hauteurs du Centre Bell.
Mais, en général, je crois que les amateurs vont se souvenir de sa carrière phénoménale.
Si on retire son chandail tricolore, c’est pour ce qu’il a fait avec le tricolore. Point à la ligne. Et Roy a fait beaucoup.
Patrick Roy a été un gardien qui a permis au Canadien de gagner deux coupes Stanley. Il est, jusqu’à nouvel ordre, le meilleur gardien de l’histoire du hockey. Son leadership, bien qu’exercé de façon pour le moins particulière, mena son équipe vers des objectifs parfois impensables.
…
Ce qu’on doit retenir avant tout c’est que l’an prochain selon le scénario envisagé par la haute direction du Canadien, on doit retirer le chandail d’un athlète… et non le chandail d’un entraîneur qui roule sa bosse dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec.
There still seem to be a lot of sports fans who expect something more from the players they cheer for. They seem to think that just because someone can dunk a basketball, hit a baseball or stop a hockey puck that they should also be a pillar of society.
…
When they hand out the Academy Awards, only acting ability is taken into account – not what Hollywood’s stars do when they’re not being filmed. Why shouldn’t it be the same way with sports?
Coming down on Red’s side? So far, only fellow Gazette columnist Jack Todd:
I think it was Maxim Lapierre who said last week that it’s all about the numbers and that nothing else should matter. Nothing could be farther from the truth. When it comes to this particular honour, it’s about the numbers and everything else.
The numbers say Roy belongs in this company. Everything else says he does not.
Non-pundits, meanwhile, are staying on the fence.
Honnêtement, je ne sais pas ce que je ferais. Est-ce qu’il faut séparer les exploits sur la glace de la vie courante? Faudrait-il attendre avant de retirer son chandail? Ce sont certainement des questions que le comité devra se poser.
The Montreal Canadiens have been here for 100 years and they’ve made a lot of good decisions over the years. I’m sure they’ll sit down and talk about it and make the right decision on this.
Pierre Boivin : coup en bas de la ceinture ?
Entendons nous bien sur ceci, ce texte n’est pas un article anti Canadien mais un article qui dénonce une injustice. Je suis moi-même un «fan» des canadiens. Cela ne veut pas dire que l’organisation est parfaite pour autant et que ses décisions sont toujours irréprochables.
Il y a deux journalistes (Jean-François Bégin et Bertrand Raymond) il n’y a pas longtemps qui e sont questionnés sur le choix de la date du 22 novembre pour élever le chandail no.33 du Canadien dans les hauteurs du Centre Bell. Bien sûr il n’y a pas de problème de mettre Patrick Roy parmi les grands joueurs du club de hockey Canadien. Sauf que… c’est juste la veille de la Coupe Grey. Or la date de la Coupe Grey est connue depuis très longtemps (2 ans). En plus elle se jouera à Montréal et ça n’arrive pas souvent. Les retombées économiques pour Montréal sont importantes. La possibilité de voir nos Alouettes se battre pour l’obtention de se trophée est excellente. Comment Pierre Boivin peut il justifier une décision aussi néfaste envers l’organisation des Alouettes et les amateurs de football ? Qu’est ce que les Alouettes lui ont-ils fait pour s’attirer ce comportement si discourtois et inconsidéré ? Le centième anniversaire des Canadiens leurs donnent-ils le droit morale de piller sur les autres ?
Le choix de Pierre Boivin est basé sur une formule qui a plus à voir avec de la superstition de la «quétainerie» ou encore de l’enfantillage que du désir de donner le plus grand coup de pouce que l’on peu à l’économie montréalaise et surtout d’encourager le plus possible une équipe professionnelle locale. Voici donc l’excuse de Pierre Boivin pour nuire aux activités cruciales de la Coupe Grey. «22ième jour du 11ième mois (22+11=33). Jose espéré que M. Boivin n’est pas sur un «power trip» et que ce n’est qu’une simple oublie de sa part et qu’il va rectifier vite la situation. Si non nous pourrons nous interroger sur la véritable personnalité de l’homme et de ses vraies intentions…
La direction du Canadien veut elle faire du sabotage ?
Plusieurs pensent que c’est du très mauvais goût, voir inexcusable. Larry Smith le président des Alouettes est avec raison d’être en beau fusil. M. Boivin semble s’obstiner à ne pas changer cette date. Dans la semaine cruciale des activités de la Coupe Grey, Pierre Boivin cherche à s’accaparer d’une large part de l’attention médiatique !
«Ce n’est pas très professionnel, répète le patron des Alouettes, et c’est un manque de respect. Nous respectons beaucoup l’Impact et le Canadien et nous voulons que le sport connaisse du succès à Montréal, mais il ne faut pas semer la confusion dans le marché et c’est ce que fait le Canadien.» Larry Smith dans La Presse.
110% y a même dédié 5 minutes sur ce sujet. Un commentaire de Pierre Pagé qui minimise l’action du président du Canadien mais qui n’étonne personne venant de lui : «La petite crisette de Larry Smith» suivit par «Pierre Boivin à appeler Larry Smith pour s’excuser»
Que valent les excuses quand ce n’est pas suivit de réparations des possibles torts subit ? Ce n’est pas aux débatteurs de 110% ou des journalistes de juger à quel degré les Alouettes subiront des dommages dû à cette décision inconsidérée de Pierre Boivin. On ne connaît pas toutes les implications. Nous ne somme pas dans leurs souliers. Si Larry Smith manifeste ouvertement son mécontentement dans les médias face a une organisation aussi adulée chez nous que le Canadien de Montréal, c’est qu’il y a des raisons très sérieuses. Connaissant l’homme, Larry Smith est très loin d’être un plaignard. En fait il est tout le contraire d’un pleurnichard !
La simple politesse exige qu’en on cause des torts, ont faits tout pour les réparer. D’autant plus que c’est très possible de le faire. Oui ça va causer quelques inconvénients aux Canadien, une réorganisation, mais ce sont eux qui ont manqué de jugement, pas les Alouettes. Pourquoi c’est aux Alouettes de payer pour la décision irréfléchie de Boivin ?
Parmi les torts connus, les Alouettes jouent à guichet fermé mais dans un petit stade. Ils perdent de l’argent. Les Alouettes compte sur ce match pour se renflouer et financer les rénovations au stade McGill pour y ajouté le maximum de sièges qu’on leur permet de 20,202 à 25,000 sièges. Vous comprenez bien que c’est une occasion unique pour l’organisation. Ils ne veulent rien qui leurs barrent la route. En plus, cela devrait être en temps normal, la plus importante présence médiatique de l’année pour l’équipe de Montréal et la LCF donc pour NOTRE football, c’est NOTRE semaine, est-ce trop demander ?
Ce qui est très inquiétant c’est le silence de M. Boivin. Rien n’empêche par exemple le Canadien de remettre à la semaine suivante ou une autre cette cérémonie tant attendue. Rien n’empêche Pierre Boivin d’éviter de faire du tort à une équipe Montréalaise qui a connue toute une saison de football et qui le mérite amplement. Le Journaliste Jean-François Bégin de La Presse a eut raison de ce pencher sur ce comportement étrange de la direction du Canadien qui est déjà gras dure pour ce qui est de l’attention médiatique. Jean-François a aussi laissé entendre que Notre football était souvent victime d’injustice. Il a rejoins CBC et le réseau affirme que c’est le canadien seul qui a décidé de la date du retrait du chandail de Patrick Roy. Ce n’est donc pas une décision du réseau de télévision mais du bureau de Pierre Boivin.
Les Alouettes ne sont nullement des compétiteurs du Canadien
Certain ont apporté l’idée frivole pour excuser l’attitude de Pierre Boivin que c’est pour nuire à un compétiteur. Voyons donc !… C’est deux sports complètements différents. La LCF na pas du tout les mêmes moyens financier que la LNH. De plus, avec le match hors concours, à la possibilité de jouer 3 matchs de séries, c’est un maximum de 23 matchs par année donc près de la moitié sont joués avant que la saison de hockey ne débute ! Rares sont les matchs qui entre en conflits avec ceux du hockey. Beaucoup de match se jouent en après-midi au football alors que c’est en soirée au hockey.
Le Canadien un bon citoyen corporatif ?
«Éviter de piler inutilement sur les plates-bandes d’un rival qui n’en est même pas un.» La Presse
Gorges Gilette voulait tous faire pour sauver le Grand Prix du Canada. Le moment se présente de joindre la parole aux actes. Pierre Boivin et lui devraient se montré de bons citoyens corporatif et tout faire pour que l’attention des médias soit dirigé sur les activités de la Coupe Grey et que cela soit un succès sportif autant qu’économique pour Montréal. On a plus l’impression dans ce dossier que la direction du Canadien a agit en parfait égoïste.
Quand les Alouettes furent vainqueur de la Coupe Grey en 2002, la direction avait invité des joueurs au centre de la patinoire avant un match des Canadiens. Je me souviens très bien que la foule était partie pour une très longue ovation et que l’annonceur avec prématurément écourté le tout. «Le Canadien veut voler le show aux Alouettes, il veut monopoliser l’attention des médias deux jours avant la coupe Grey» nota Jean-François Bégin dans la Presse. Si c’est l’agenda caché de Pierre Boivin, c’est un véritable coup en bas de la ceinture. C’est à ce demandé si Pierre Boivin cherche à se transformer en une espèce de petit Bernie Ecclestone. Il y avait pourtant aucune crainte à avoir comme on dit: «la ville est hockey». Si Pierre Boivin le désir, il est encore temps de remédier à la situation avant que les Alouettes ne paient pour sa décision. Pierre as la politesse de corriger cette affront fait pour NOTRE football et cette injustice inutile faite aux Alouettes.
Signé: CFLman
Pingback: Fagstein » National Newspaper Award winners (with links)